un jour, une description

14 janvier 2021

Une jeune femme est assise par terre sur une plate bande qui borde la grande promenade au bord de la mer. Elle n’est pas assise sur les bancs et les chaises au bord mais beaucoup plus en arrière sur ce morceau de gazon, de l’autre côté, il y a les voies cyclistes puis la route. Devant elle, les promeneurs passent et les « skateboarder » nombreux qui ont installés des plots au sol, font des essais de figures, de vitesse dans un grand fracas de bruit. Elle doit avoir une vingtaine d’années. Elle a des longs cheveux blonds, un visage très fin, presque pointu et semble assez grande et mince. Elle est vêtue d’une chemise bleue, avec par dessus une veste en fausse fourrure rousse, un jean serré et des baskets blanches montantes. Elle est au téléphone. Elle parle vite, certainement assez fort car il y a beaucoup de bruit et elle fait des grands gestes avec les mains. On perçoit à sa tension et à ses gestes que la conversation doit être animée, qu’il se passe quelques chose. Tout à coup, les « skateboarder » se regroupent pour discuter et se désaltérer et le silence se fait. On entend alors la jeune femme hurler : « Non, non, tu ne peux pas faire ça, merde ! ». Tout le monde se retourne et la regarde. Elle s’en aperçoit et devient rouge. Sa conversation continue, alors elle tourne le dos à la foule et à la mer et s’assied en tailleur face aux voitures et aux vélos. Comme si elle voulait trouver de l’intimité. On est surprise qu’elle ne descende pas sur la plage. Elle pourrait crier. Le bruit de la mer ne s’arrête jamais.