un jour, une description

27 novembre 2020

Une homme debout sur une petite digue artificielle de quelques rochers qui entre dans la mer. Il est de dos face aux vagues. Il est chaudement habillé. Il porte une doudoune noire avec un col remonté, un pantalon de type “jogging” noir et des chaussures de marche en cuir marron. Il porte un bonnet en laine noir. Il est campé sur ses deux pieds et il pêche. De ses deux mains, il tient solidement une canne à pêche. Il ne bouge presque pas. Il donne juste de temps en temps un petit mouvement à sa canne et donc à sa ligne. Tout à coup, on le voit prendre sa canne d’une main et chercher fébrilement dans sa poche, en sortir un téléphone et répondre. De dos, sa figure est maintenant étrange avec une canne dans une main et de l’autre, son téléphone contre son oreille, comme le télescopage de deux mondes. Il commence à tirer sur sa ligne, puis de plus en plus, mais sa main est prise par le téléphone, il ne peut pas mouliner. Il essaie de tenir le téléphone entre son épaule et son oreille et commence à mouliner pour remonter un poisson. Le téléphone tombe entre les rochers, il regarde par terre et décide de choisir le poisson qu’il remonte doucement. Quand il le sort, il semble très content et le met dans un seau, puis il semble se rappeler de la chute de son téléphone. Il s’allonge sur un rocher et plonge une main entre deux pierres. Il semble chercher pendant un moment puis ressort son téléphone. Le nettoie, vérifie qu’il marche et le range. Il s’assied comme pour souffler. Il sort son téléphone et prend une photo du poisson dans le seau. Une réconciliation.