un jour, une description

4 novembre 2020

Un homme avec un tee-shirt blanc, un long tablier bleu plastifié et des haute bottes en caoutchouc se tient devant son petit étal de poisson. Il est seul sur le parking d’une jardinerie dans les collines au dessus de la ville, il est près de son petit camion frigorifique et s’abrite sous un parasol rond, assis sur une chaise. Quand vous vous approchez, il se lève, vous lui demandez d’où vient le poisson. Il répond précisément et tous les poissons viennent de l’Atlantique alors que vous êtes au bord de la Méditerranée. Vous vous étonnez et vous pensez au poissonnier dans Astérix dont le poisson ne vient que de Lutèce en char. Il vous répond qu’il a aussi un étal dans le grand marché du centre ville que sa femme tient et que là, ils ont tout le poisson de pêche locale pour les connaisseurs. Il dit qu’ici les gens s’arrêtent rapidement et prennent du poisson facile à cuire et à manger, c’est pour cela qu’il a beaucoup de poisson blanc en filets. Il a l’air un peu triste en regardant son étal, il préférerait certainement être dans la vie bruyante du grand marché. Mais il raconte qu’il a de nombreux habitués qui n’iraient jamais dans le centre ville et qu’au moins ceux-là ne vont pas acheter leur poisson au supermarché. Cela le rend joyeux de vous dire cela. Vous lui achetez du poisson.