un jour, une description

10 juillet 2020

Une jeune femme avec ses deux petites filles dans une jardinerie. L’ainée fait la tête et pleurniche en répétant que “ce n’est pas juste”. Elle veut absolument qu’on lui achète un petit chien en résine qui imite la porcelaine et sa mère ne veut pas. La plus jeune sœur se range alternativement dans la camp de l’une et de l’autre. Le combat dure pendant tout le temps de la longue queue aux caisses puis d’un coup, la mère cède, et dit à l’ainée d’aller chercher avec sa sœur un petit chien chacune. Elles reviennent. Alors que l’ainée exulte, la plus jeune à l’air plus dubitative et finit par demander “mais est-ce qu’on pourra avoir un vrai chien, un jour ?”. La mère répond qu’elles ont ces deux petits chiens et que cela suffit bien comme cela. La plus jeune regarde sa sœur d’un air inquiet, se disant certainement qu’elle préfère avoir un vrai chien que cet ersatz. L’aînée la regarde et lui fait un signe de la main qui semble dire “prenons ces faux chiens, ensuite, nous essaierons d’en avoir un vrai”. Elles caressent toutes deux la résine colorée pensivement.