Une dame âgée dans un hôtel modeste. C’est le moment du petit déjeuner. Elle se dirige en souriant vers le buffet et regarde tout d’un air gourmand en souriant. Elle prend une assiette qu’elle remplit de manière très soigneuse de fromage, de jambon, de pain, de beurre, elle emplit un bol de fromage blanc avec des céréales puis elle revient chercher un bol de salade de fruits frais. Pendant ce temps, on lui a servi un thé. Une habituée. Elle mange posément et regarde souvent par la verrière les oiseaux que l’on entend, les passants ; elle semble curieuse de tout. Elle est seule mais en semble tout à fait heureuse et ne cherche pas particulièrement à nouer des contacts avec ses voisins. Elle parle gentiment à ceux qui tiennent l’hôtel et qui visiblement la connaissent bien mais sans plus. Elle dit juste en riant que, comme tous les matins, elle a dû mettre un peu de sable par terre, qu’elle a beau se frotter les pieds, il reste toujours un peu de sable. Effectivement, on voit sous sa table ses pieds ensablés dans des tongs. Elle nous fait penser aux enfants qui entrent en courant plein de sable dans les maisons l’été et laissent partout ce crissement particulier des vacances.
Un jour, une description, le 8 octobre