Un homme attend dans la queue d’un laboratoire d’analyses médicales. Il y a beaucoup de monde et tous sont obligés d’attendre dehors car les espaces à l’intérieur ne permettent pas qu’il y ait une distance suffisante entre les gens. On est étonnée qu’il n’y ait pas de chaise notamment pour lui qui est en surpoids et a du mal à rester debout et pour une dame âgée. Il est grand et il s’arc-boute sur ses jambes pour tenir droit tout en faisant un petit mouvement de balancier. Il paraît placide mais il est en fait extrêmement nerveux, il triture son alliance sans cesse et a les yeux rivés sur la porte dans l’attente impatiente que quelqu’un sorte. Il n’aime pas être là car il sait qu’il vient faire des examens et que les résultats ne vont pas être bons. Il a l’habitude mais il le redoute quand même avec la cohorte de contraintes ensuite. Il aimerait savourer ce moment avant tout cela et il se surprend à avoir l’esprit ailleurs mais il est vite repris par une autre urgence, appeler sa fille qu’il a dû laisser seule chez eux. Il sent qu’elle est inquiète et il décide de l’appeler toutes les 5 minutes. Il ne sait pas si elle est inquiète parce qu’elle est seule ou parce qu’elle sait qu’il est malade. Les deux mêlés certainement. Il fait de son mieux pour la rassurer et, de faire cela, l’empêche d’avoir peur.
Un jour, une description, le 8 septembre