Une femme d’une soixantaine d’années ou peut-être plus sur un marché. Elle boit un café debout dans un gobelet en plastique et parle avec une autre femme. D’une main, elle tient son café, de l’autre une cigarette roulée. Elle est assez petite et très mince. Elle est chaussée de baskets à talons compensés en cuir brun avec des lacets dorés. On entraperçoit des chaussettes d’un rose argenté puis elle porte un pantalon de type sarouel en un tissu fluide entièrement doré. En haut, elle a un tee-shirt avec des manches ou un pull léger brun et par dessus un paletot en fausse fourrure rousse aux longs poils. Elle a des nombreux bijoux et notamment des colliers dorés de toutes tailles autour du cou et de grandes boucles d’oreilles qui sont comme des mutliples chaines qui descendent le long de son cou. Elle a une coupe au carré très stricte avec une frange coupée au cordeau, ses cheveux sont orange et nous font penser à la couleur du henné. Son visage est bronzé sans maquillage, la bouche petite, le nez pointu et les yeux très bruns. Elle parle avec beaucoup d’expressivité en faisant de grands gestes. On peut voir son visage car elle a son masque sur le menton. Elle se tient très droite avec un maintien qui évoque celui des danseuses. Sa forte présence dans l’espace et la manière dont elle est habillée font qu’on la remarque et qu’on pense immédiatement en la regardant qu’elle a fait de la scène, une actrice ou une circassienne. En tous les cas, c’est que qu’elle veut que l’on pense. C’est très réussi.