un jour, une description

1 novembre 2020

Une jeune femme et son compagnon sont assis à une petite table d’un restaurant en compagnie d’une jeune femme anglaise entourée de valises. Ce restaurant est au bord de la mer et la jeune femme est assise face à la vue, son compagnon et la jeune anglaise sont face à face et doivent donc tourner la tête pour voir la mer. La jeune femme se tourne souvent vers la jeune anglaise et lui commente la vue incroyable. On comprend que la jeune anglaise vient d’arriver de l’aéroport et que c’est la première fois qu’elle vient dans cette ville. La conversation se fait en anglais mais la jeune anglaise parle peu, elle a l’air fatiguée, le couple parle avec animation et l’oublie parfois. Celle-ci de temps en temps, presque subrepticement, se tourne vers la mer et la regarde une main devant les yeux. Quand elle va aux toilettes, la jeune femme dit à sa compagnon qu’elle ne comprend pas, qu’elle a l’impression que leur amie n’a pas l’air d’être contente d’être là. Son compagnon rit et lui répond que leur amie s’est levée à quatre heures du matin et que si elle voulait que leur amie profite de la vue, elle aurait pu lui laisser la place face à la mer plutôt que de se précipiter dessus. Elle sait qu’elle aurait dû faire cela mais elle n’a pas pu s’en empêcher, elle n’aime pas qu’on le lui dise. Elle plonge le nez dans son assiette et n’ouvre plus la bouche. Elle se dit que la prochaine fois, elle fera attention. Elle-même n’y croit certainement pas mais, du coup, elle redresse la tête et décide de jouir de la vue quand même, pendant que les deux autres se dévissent la tête. Tant qu’à faire autant en profiter.