Quatre femmes se retrouvent tous les jours pour faire une promenade et passe dans un étroite ruelle en pente qu’elles descendent. Elles parlent sans arrêt, le but de la petite marche étant de se retrouver et de sortir pas de faire du sport. L’une d’elle à une voix plus âgée et souvent, alors que les paroles et les rires fusent, quand elle prend la parole, les autres écoutent patiemment sa lenteur articulée. Puis, sitôt qu’elle a fini, la conversation repart aussi vite. De temps en temps, l’une d’entre elles, s’adresse à la plus âgée en lui disant : “tu as compris ? “ et continue sans attendre la réponse ou bien l’autre a répondu avec un hochement de tête. Dans la pente, elles s’aperçoivent que la plus âgée va plus vite qu’elles, elles l’interpellent et lui disent qu’elle est vraiment en forme. L’autre leur répond qu’elle, elle “ne passe pas son temps à bavarder pour ne rien dire” d’un ton sec. Les trois autres restent muettes. Puis l’une lui dit avec précaution “mais maman, il ne faut pas nous en vouloir si tu ne comprends pas tout de notre conversation, tu comprends bien qu’on s’amuse un peu ensemble”. Une parole de petite fille qui s’excuse de rire avec ses sœurs.