Une femme d’une quarantaine d’années sort d’un pas décidé d’une serre reconvertie en pépinière. Elle est habillée très simplement d’un jean ample et d’un grand tee-shirt noir, ses cheveux sont retenus par un ruban et elle porte des courtes bottes en caoutchouc. Elle porte un masque et des gants en plastique fin. Elle tient un sécateur à la main et une petite binette. Elle rentre et sort de la pépinière, range les plantes aromatiques qui sont exposées dehors, à l’entrée. Elle enlève les mauvaises herbes, va dans la réserve et revient avec des soucis et des capucines qu’elle arrange sur des petites tables. Elle travaille. Elle entre dans la pépinière et discute avec une cliente et ressort. Elle regarde les romarins, les soulève, les tâte, en pose et en reprend, elle a un air soucieux. Tout à coup, subrepticement, elle enlève un gant. Elle tâte les romarins à nouveau, touche le terreau des pots et sourit en en prenant deux. Elle remet son gant rapidement et va rejoindre la cliente à la caisse.