Une jeune femme dans le chemin devant chez vous. Elle promène son chien, vous l’avez déjà croisée plusieurs fois. Elle est habillée comme pour faire du jogging et a un visage très avenant, rond et souriant. Elle passe sont temps à courir après son jeune chien qui semble lui faire des blagues, se cacher, partir très vite, revenir en passant devant elle sans s’arrêter, disparaître, aboyer au loin. Elle est à bout de souffle et s’arrête un moment devant notre portail en s’appuyant sur le muret. Elle contemple la laisse en cuir qu’elle a à la main avec un sourire en épuisement et rire. Effectivement, on n’a jamais vu son chien en laisse. Le portail est ouvert et elle nous aperçoit, elle nous salue et nous sourit. Le chien aboie au loin comme s’il était impatient, elle se relève, nous montre la laisse en riant et dit : « allez, on y retourne ». Elle monte rapidement notre chemin en appelant son chien, il lui répond comme si’l était rassuré d’entendre sa voix et comme pour la guider. Cinq minutes plus tard, on voit le chien débouler dans le chemin et elle qui court derrière en disant : « mais c’est pas vrai, mais c’est pas vrai ». Ils jouent ensemble et leur dialogue entre parole et aboiement remplit l’espace de joie.
Un jour, une description, le 6 novembre