Une rue dans une petite ville d’Italie. De manière assez étonnante, cette jolie ville ancienne avec ses églises, ses couleurs, sa vue plongeante sur la Méditerranée, est peu connue et très peu visitée contrairement à la ville nouvelle, plutôt laide, en contrebas, connue pour son grand marché. Le rue est vide, assez sombre car sans soleil. Alors qu’elle traverse le village, il n’y a pas de commerces, même pas un bar ni une épicerie. Les maisons sont plutôt hautes pour une vielle ville et chaque maison a une porte en bois sombre qui ouvre sur la rue. Il y a peu de fleurs aux fenêtres et encore moins sur les trottoirs pourtant plutôt larges. Tout à coup, on aperçoit un ensemble coloré autour d’une porte. Il est composé d’un ensemble de fleurs naturelles et artificielles, de pots colorés en plastique et d’une chaise. On voit qu’il y a de temps en temps dans la rue des chaises comme cela et on se dit que le soir avec la fraîcheur, les uns et les autres se tiennent sur ces chaises pour parler. Mais que la personne qui a fait cet arrangement voulait quelque chose de plus, mettre de la couleur dans la rue. Une idée du beau qui se déploie dans l’espace de la rue comme une liberté. Une générosité aussi.
Un jour, une description, le 21 octobre