Un petit garçon de dix ans assis à une grande tablée dans un restaurant. On comprend que c’est une famille, peut-être allemande, en vacances, très aisée. On repère des frères et sœurs, des époux et des épouses et sept enfants de tous les âges et un couple beaucoup plus âgé, les parents. Au fond, il y a les adultes et devant les enfants avec deux adultes qui dont l’interface. On remarque cet enfant, un jeune garçon de dix ans, qui prend la parole et s’adresse directement aux adultes contrairement aux autres enfants qui parlent entre eux, jouent. Pourtant il ne semble pas le plus âgé mais démontre d’une autre assurance et on l’impression que les autres enfants trouvent cela normal, lui laisse ce rôle-là. Quand le jeune garçon commence à discuter âprement avec l’homme à côté de lui pour pouvoir commander ce qu’il veut, et pas des plats qui lui seraient imposés, et qu’il le demande pour tous les enfants. On sent que toute l’attention des enfants est tournée vers lui. Leur « leader ». Quand, après un conciliabule, il obtient gain de cause, il exulte mais pas trop et dit posément que pour lui ce sera des « spaghetti » maison aux truffes. On voit son grand-père le regarder avec un sourire aux lèvres entre fierté et tendresse. On se dit qu’il pense que c’est lui, cet enfant de caractère, l’héritier.
Un jour, une description, le 19 septembre