Une très jolie jeune femme à la terrasse d’un café avec son petit garçon qui doit avoir deux ans. Il est habillé comme un adulte miniature avec des « converse », un jean, un tee-shirt noir avec un dessin qu’on ne distingue pas, un mini blouson de cuir posé à côté de lui. Ses cheveux courts sont travaillés avec du gel. Il joue avec le téléphone de sa mère en grignotant du pain mais dès que la copine de celle-ci s’installe à leur table avec son chien, il fait semblant. Il écoute comme toujours les adultes parler, il ne comprend pas tout mais il saisit au vol des bribes. Parfois des choses qui le concernent. Dès qu’il entend qu’elles parlent de lui et de son père, il commence à battre des pieds dans le vide. Il est en colère, il est inquiet, il a bien saisi que sa mère allait faire des choses sans lui en le laissant à son père, il tape du pied le chien en s’en apercevant à peine. Il fait d’abord tomber son quignon de pain mais le chien le happe et personne ne s’en aperçoit. Alors il fait tomber le téléphone qui rebondit sur le chien puis par terre. Il se fait gronder. La conversation a cessé. On pense qu’il doit être plus grand qu’il ne le paraît. Ou qu’il a trop vite grandi.
Un jour, une description, 28 juin