Une rue dans une vieille ville touristique désertée mais avec ses habitants qui vont et viennent. Un homme se fait du café avec sa machine dans son magasin vide. Il l’a apportée là depuis que tous les cafés et les restaurant sont fermés. Il ne sait jamais où le boire en lisant le journal. Il décide de sortir quelques meubles et de se mettre sur le trottoir d’en face. Il se dit qu’on va se moquer de lui mais il s’en fiche. Il s’installe confortablement au soleil de ce début de printemps. Il se rend compte que les gens du quartier sont contents de le voir, que certains le saluent et d’autres s’arrêtent, viennent parler avec lui. Peu à peu, quelque chose s’installe et le lendemain du jour de fermeture du magasin, certains lui disent qu’il leur a manqué. Il leur offre un café. Il a le sentiment que, dans ce moment de grandes solitudes croisées, il a trouvé sa place.
un jour, une description, 30 mai