Deux hommes derrière une haie dense dans un chemin privé. Celui qui est propriétaire de cette maison a décidé de refaire une partie de son chemin et a demandé l’aide de son frère. Ils ne se sont pas vus depuis trois mois. Ils sont émus et contents de se retrouver. Ils se rendent compte que le chantier est plus difficile que prévu. Pourtant les gestes faits ensemble, le labeur, leur permettent de parler vraiment de leur solitude, de leurs parents qui sont loin. A un moment donné, ils s’aperçoivent que l’un est assis sur la brouette et l’autre sur un seau retourné et qu’ils discutent sans plus travailler. Cela les fait rire et leur rappelle leur enfance quand ils parlaient en cachette au lieu de faire les corvées que leurs parents leur donnaient. Ils décident d’aller déjeuner avec leurs compagnes et de laisser là ce chantier. L’après-midi avance, le repas joyeux s’éternise et le chantier ne bougera plus pendant plusieurs semaines. Tout le monde s’en fout.
un jour, une description, 21 mai