les images

4 novembre 2020

Une table montée sur une petite estrade verte avec des pieds fins en métal très travaillé. Derrière ce bureau, un banc vert, avec des pieds et un coussin rouge. Partout sur le banc, sur l’estrade, sur la table, des livres ouverts, tombés, dont on distingue le blanc des pages et les écritures. Sur ce banc, un homme est assis. Il est brun, barbu, il semble porter un bonnet noir. Il est vêtu d’une petite cape marron, sur une longue robe blanche plissée et dessous, on voit apparaitre à ses pieds, une autre robe rouge vif qui surgit aussi en un anneau rouge à chaque poignet. Toute la peinture joue sur cet accord de vert et rouge qui nous permet de nous guider dans une accumulation de détails tous soigneusement représentés vers celui qui écrit. L’homme a une main posée sur le bureau et l’autre, levée, une plume à la main, comme s’il allait écrire sur les pages que l’on aperçoit sur le bureau. Il regarde vers la droite à travers la fenêtre qui éclaire la pièce mais que nous ne voyons pas. On ne sait s’il voit quelque chose, s’il réfléchit, s’il rêve mais seul dans cet espace représenté comme une boite, il travaille.