Une dame d’une cinquantaine d’années qui se promène au bord de la mer. Elle est assez petite, avec les cheveux d’un noir de jais assez courts et frisés. Elle est habillée d’un jean Levi’s serré, d’un tee-shirt à manches longues noir et d’une doudoune, sans manches, noire et brillante. Elle a une assez longue écharpe fine, rose avec des motifs floraux très pâles, nouée sur le devant. Aux pieds, elle porte des hautes baskets blanches. On voit peu son visage avec le large masque noir et les grandes lunettes de soleil. On l’entend parler et on pense qu’elle dialogue avec la jeune femme qui marche avec elle, pourtant elle dit « allez, les filles, vous êtes un peu fatiguée, hein ? On va faire demi-tour ». On voit alors qu’elle parle à deux petits chiens qu’elle tient en laisse. Ce sont deux tout petits chiens de couleur sable, avec une tête un peu écrasée et des grands yeux presque globuleux. Pendant toute la promenade, elle parlera sans cesse à « ses filles » et ne parlera que d’elles à l’autre personne notamment pour dire « ce sont des chihuahuas, elles ont très mauvais caractère». On comprend qu’elle utilise cette heure de promenade pour ses chiennes qui, comme elle l’explique, « ont besoin de se dégourdir les pattes » et qui « adorent l’air de la mer mais ne supportent pas de marcher dans les galets ». On ne sait si la jeune femme qui l’accompagne aime les chiens et pose des questions à leur propos car elle parle très doucement. On a l’impression qu’elles ne se connaissent pas bien et que les chiens leur ont permis de faire connaissance. On regarde les deux « filles » qui trottinent indifférentes et se mettent à sentir fiévreusement les pieds d’un banc et tirent sur leur laisse. Comme tous les chiens.