Un homme d’une trentaine d’années boit un café avec deux amis de son âge. Il est extrêmement soigné, habillé d’une chemise blanche ouverte sur sa poitrine et retroussée à mi-bras, une montre voyante et deux bracelets en cuir et métal. Sa barbe très noire est coupée à ras et ses bords sont nets quasi géométriques. Sa coiffure est étrange, les cheveux sur le haut de son crâne sont gominés et réunis en une toute petite couette mais de chaque côté, ils sont courts. Les lignes entre chaque zone sont très marquées et là aussi, nettes. Il parle avec animation de la finale d’une émission de télé-réalité qui a eu lieu la veille et il dit qu”‘il est dégoûté” du résultat. Celui qui était son favori, un certain Claude qu’il pare de toutes les qualités, a perdu et bien entendu, il pense que c’est truqué pour “qu’une meuf gagne”. Les autres acquiescent. Il ne peut s’arrêter d’en parler, s’emballe et se projette dans cet échec d’un autre, comme le sien. On sent que sa colère l’aide à accepter l’émotion qu’il a ressentie la veille quand Claude a perdu.