Une rue dans une vieille ville touristique désertée mais avec ses habitants qui vont et viennent. A un angle de trottoir, une table basse et un fauteuil en osier blancs tous les deux, sur le fauteuil, un coussin bariolé. Sur la table un journal replié et un peu chiffonné et une tasse de café et sa soucoupe. Un homme est assis dans le fauteuil, confortablement, une jambe repliée sur l’autre et regarde devant lui, jette un œil aux passants, en salue certains. D’une soixantaine d’années, habillé simplement, il a décidé de s’installer là. Les terrasses des cafés fermée, il s’est trouvé une place. Une réoccupation de l’espace public qui fait se rappeler ces moments l’été où les gens descendaient de chez eux avec leur chaise et discutaient, quand la chaleur s’évaporait peu à peu.