Un enfant de cinq ans environ regarde, à travers une vitrine, un chiot qui dort dans son panier. Il est très attentif, silencieux, puis dit avec conviction à sa mère qu’il doit absolument avoir ce chien. Elle lui explique toutes les contraintes que représentent un chien et qu’il est encore trop petit pour s’en occuper. Quand sa grand-mère arrive, il l’emmène immédiatement voir le chiot et lui explique doctement qu’on ne peut pas avoir de chien car ils font pipi partout. Pourtant quand un garçon d’une dizaine d’années, plus grand que lui, prend le chiot dans ses bras dans le magasin, son visage se fige. Il se retient de demander à nouveau un chien, il pense qu’il faut mieux qu’il se taise et attende d’être plus grand. Qu’il faut qu’il mette toutes les chances de son côté. Il grandit.