Une maîtresse femme d’une cinquantaine d’années sur un marché. Elle est réveillée depuis 3 heures du matin. Elle est allée au marché au gros, a été livrée de plusieurs commandes et a téléphoné aux pêcheurs qui doivent venir lui livrer le poisson directement à l’étal. Les clients sont déjà là. Elle veille à ce qu’ils soient bien servis et doit rappeler à l’ordre plusieurs fois son jeune fils qui est distrait et qui oublie d’écailler des poissons. Elle est fatiguée et décide de les laisser seuls. Elle part boire un café. De loin, elle les voit rire. Cela la fait sourire qu’ils fassent les « kékés », elle s’en fout. Elle sait que sans elle, cela va être très vite la panique. Maintenant qu’ils se sont défoulés et qu’elle est un peu reposée, elle y retourne en réendossant son air sévère. C’est son rôle. Elle s’y tient.
un jour, une description, 7 mai