L’homme est debout, il est à peine vêtu. De sa main, il fait un geste comme pour repousser quelque chose ou quelqu’un. Devant lui, une femme agenouillée avec de très longs cheveux presque blonds quasiment peints dans une couleur orangée qui lui recouvrent presque tout le corps. Elle tend les mains vers lui, elle le regarde. Elle est à la fois effondrée et émerveillée, la bouche entrouverte dans un cri qui est de surprise, de joie comme de douleur. De son geste, il l’empêche d’avancer ses mains, d’aller vers lui. Sans la repousser, il crée une courte distance infranchissable que l’on peut mesurer du regard entre elle et lui. Sa main à lui et ses mains à elles sont peintes en beige rosé devant une roche très blanche. C’est là que l’on veut que l’on regarde. Cette distance, cet empêchement, où tout est dit ou tout ne peut plus se dire. Ne me touche pas. Je ne peux plus être touché.